Raul Castro: La Révolution confie en son mouvement syndical
Le Général Raul Castro Ruz, Président des Conseil d’État et des Ministres, a participé dimanche dernier à la session de clôture de la quatre-vingt-huitième Réunion Plénière Ouverte du Conseil National de la Centrale de Travailleurs de Cuba (CTC). Il y a réaffirmé que la Révolution a toute confiance en son mouvement ouvrier, qui est le protagoniste de l’actualisation du modèle économique cubain
Il n’y a qu’une façon de rompre les dogmes, les mauvaises habitudes et les tabous, et c’est de donner la participation aux masses populaires avec la classe ouvrière à leur tête, car, aux côtés des paysans et du peuple, ils constituent la classe la plus révolutionnaire, a affirmé Raul.
Il a également insisté sur le besoin, pour les dirigeants syndicaux, de connaître les principes qui régissent l’économie, car c’est une question déterminante pour le fonctionnement de toute révolution.
C’est vous, des membres du secrétariat de la CTC au plus modeste des dirigeants syndicaux, qui devez jouer ce rôle qu’à un autre moment avait joué, avec toute sa sagesse et son expérience, Lázaro Peña, au cours de l’historique treizième Congrès de la CTC, de 1973, lorsqu’il avait demandé aux travailleurs de renoncer à certaines conquêtes arrachées à la bourgeoisie, parce que la situation avait changé et que les moyens de production leur appartenaient.
Il avait, par exemple, demandé la dérogation d’une loi empreinte de bonne volonté, mais incorrecte et impossible à appliquer, selon laquelle tous ceux qui auraient eu une conduite exemplaire au cours de toute leur vie comme salarié pourraient toucher une retraite équivalente à 100% de leur salaire, a rappelé Raul.
Pour défendre les mesures qui ont été prises et savoir les expliquer, la classe ouvrière doit être bien informée et convaincue de leur importance, fondamentale pour l’existence même de la Révolution, car sinon, nous irons tout droit vers le précipice, a-t-il ajouté.
Raul a insisté, une fois de plus, sur le besoin d’être exigeants avec les cadres et d’éliminer la pernicieuse maladie de certains de masquer les problèmes, ainsi que sur l’urgence de tirer les leçons des erreurs commises, car « les erreurs devraient au moins nous donner l’avantage de l’expérience acquise pour ne pas les répéter », a-t-il conclu.
Sur le sujet de l’actualisation du modèle économique cubain, le Général Raul Castro a commenté que Cuba ne copie aucun pays, que c’est un projet autochtone, ajusté aux caractéristiques du pays, sans aucun renoncement à la construction du socialisme.
Marino Murillo Jorge, vice-président du Conseil des Ministres, a donné aux 202 participants à la réunion plénière une information détaillée de la situation actuelle de l’économie cubaine et des mesures qui ont été adoptées. Il a, en particulier, précisé certains détails du processus d’investissements, dont l’actuelle inefficience a provoqué l’immobilisation d’importantes ressources. Il a informé de la décision de n’incorporer au plan que les investissements correctement préparés.
Il a également mentionné la relation disproportionnée existante entre le salaire moyen et la productivité du travail qui a conduit à ce que « la société répartisse les biens plus rapidement qu’elle ne les produit », et le fait qu’actuellement, il y a plus de personnes employées dans le secteur des services que dans celui de la production, « une structure d’emploi qui ne permet le bon fonctionnement d’aucune économie ».
C’est la raison pour laquelle, a-t-il déclaré, les nouvelles mesures ont pour but d’éliminer les gratuités non justifiées et les subsides excessifs, de décharger l’État de la responsabilité d’activités qui ne lui incombent pas, d’éliminer les excédents de personnel et d’augmenter la productivité du travail. Toutes ces mesures permettront alors de réaliser les transformations nécessaires de salaires et de pensions.
Marino Murillo Jorge, qui est également ministre de l’Économie, a expliqué comment devait se réaliser l’élimination des excédents de personnel sur la base d’une étude préalable des nécessités réelles, comment se réaliseront les processus de mise en disponibilité, en appliquant le principe de la démonstration de la meilleure adéquation du travailleur au poste occupé, et quel sera la traitement salarial appliqué aux travailleurs déclarés en disponibilité, en éliminant tout traitement paternaliste. Il a également donné des explications détaillées sur les thèmes du travail indépendant et de la restructuration du régime des impôts.
Pour conclure la session de la réunion plénière, le secrétaire général de la CTC, Salvador Valdés Mesa, a ratifié la décision des travailleurs de donner leur soutient à ces mesures de réorganisation du travail qui permettront de renforcer la discipline, d’améliorer la productivité et de créer une mentalité de producteurs.
Il a précisé que pour y parvenir, il faudra améliorer le fonctionnement des organismes syndicaux de base et obtenir des cadres un meilleur travail, une consécration plus grande au travail syndical, une plus grande systématicité et une correcte planification du travail qui leur correspond afin que la classe ouvrière puisse participer avec plus d’efficience au développement économique du pays.
Le mouvement syndical joue un rôle fondamental dans la conjoncture économique actuelle, et déterminera les perspectives futures, a-t-il affirmé, et il a conclu : « En 50 ans de Révolution, la classe ouvrière a toujours été fidèle à la Révolution, car c’est être fidèle à elle-même ».
Il n’y a qu’une façon de rompre les dogmes, les mauvaises habitudes et les tabous, et c’est de donner la participation aux masses populaires avec la classe ouvrière à leur tête, car, aux côtés des paysans et du peuple, ils constituent la classe la plus révolutionnaire, a affirmé Raul.
Il a également insisté sur le besoin, pour les dirigeants syndicaux, de connaître les principes qui régissent l’économie, car c’est une question déterminante pour le fonctionnement de toute révolution.
C’est vous, des membres du secrétariat de la CTC au plus modeste des dirigeants syndicaux, qui devez jouer ce rôle qu’à un autre moment avait joué, avec toute sa sagesse et son expérience, Lázaro Peña, au cours de l’historique treizième Congrès de la CTC, de 1973, lorsqu’il avait demandé aux travailleurs de renoncer à certaines conquêtes arrachées à la bourgeoisie, parce que la situation avait changé et que les moyens de production leur appartenaient.
Il avait, par exemple, demandé la dérogation d’une loi empreinte de bonne volonté, mais incorrecte et impossible à appliquer, selon laquelle tous ceux qui auraient eu une conduite exemplaire au cours de toute leur vie comme salarié pourraient toucher une retraite équivalente à 100% de leur salaire, a rappelé Raul.
Pour défendre les mesures qui ont été prises et savoir les expliquer, la classe ouvrière doit être bien informée et convaincue de leur importance, fondamentale pour l’existence même de la Révolution, car sinon, nous irons tout droit vers le précipice, a-t-il ajouté.
Raul a insisté, une fois de plus, sur le besoin d’être exigeants avec les cadres et d’éliminer la pernicieuse maladie de certains de masquer les problèmes, ainsi que sur l’urgence de tirer les leçons des erreurs commises, car « les erreurs devraient au moins nous donner l’avantage de l’expérience acquise pour ne pas les répéter », a-t-il conclu.
Sur le sujet de l’actualisation du modèle économique cubain, le Général Raul Castro a commenté que Cuba ne copie aucun pays, que c’est un projet autochtone, ajusté aux caractéristiques du pays, sans aucun renoncement à la construction du socialisme.
Marino Murillo Jorge, vice-président du Conseil des Ministres, a donné aux 202 participants à la réunion plénière une information détaillée de la situation actuelle de l’économie cubaine et des mesures qui ont été adoptées. Il a, en particulier, précisé certains détails du processus d’investissements, dont l’actuelle inefficience a provoqué l’immobilisation d’importantes ressources. Il a informé de la décision de n’incorporer au plan que les investissements correctement préparés.
Il a également mentionné la relation disproportionnée existante entre le salaire moyen et la productivité du travail qui a conduit à ce que « la société répartisse les biens plus rapidement qu’elle ne les produit », et le fait qu’actuellement, il y a plus de personnes employées dans le secteur des services que dans celui de la production, « une structure d’emploi qui ne permet le bon fonctionnement d’aucune économie ».
C’est la raison pour laquelle, a-t-il déclaré, les nouvelles mesures ont pour but d’éliminer les gratuités non justifiées et les subsides excessifs, de décharger l’État de la responsabilité d’activités qui ne lui incombent pas, d’éliminer les excédents de personnel et d’augmenter la productivité du travail. Toutes ces mesures permettront alors de réaliser les transformations nécessaires de salaires et de pensions.
Marino Murillo Jorge, qui est également ministre de l’Économie, a expliqué comment devait se réaliser l’élimination des excédents de personnel sur la base d’une étude préalable des nécessités réelles, comment se réaliseront les processus de mise en disponibilité, en appliquant le principe de la démonstration de la meilleure adéquation du travailleur au poste occupé, et quel sera la traitement salarial appliqué aux travailleurs déclarés en disponibilité, en éliminant tout traitement paternaliste. Il a également donné des explications détaillées sur les thèmes du travail indépendant et de la restructuration du régime des impôts.
Pour conclure la session de la réunion plénière, le secrétaire général de la CTC, Salvador Valdés Mesa, a ratifié la décision des travailleurs de donner leur soutient à ces mesures de réorganisation du travail qui permettront de renforcer la discipline, d’améliorer la productivité et de créer une mentalité de producteurs.
Il a précisé que pour y parvenir, il faudra améliorer le fonctionnement des organismes syndicaux de base et obtenir des cadres un meilleur travail, une consécration plus grande au travail syndical, une plus grande systématicité et une correcte planification du travail qui leur correspond afin que la classe ouvrière puisse participer avec plus d’efficience au développement économique du pays.
Le mouvement syndical joue un rôle fondamental dans la conjoncture économique actuelle, et déterminera les perspectives futures, a-t-il affirmé, et il a conclu : « En 50 ans de Révolution, la classe ouvrière a toujours été fidèle à la Révolution, car c’est être fidèle à elle-même ».
Source:
Agencia de Información Nacional (AIN)
Date:
01/11/2010