Citas

Aucun autre peuple n’a donne un tel exemple de civilité : aucun sbire n’a été traîné dans les rues, aucun sbire n’a été torturé, comme ils le faisaient, eux, aucun sbire n’a été maltraité. Nous avons demandé au peuple de ne pas les toucher, nous lui avons dit que justice serait faite, et le peuple a cru en nous. Le peuple n’a traîné personne, n’a touché à personne, parce qu’il nous faisait confiance.
Renvoi au texte original: Discours prononcé à Artemisa. 17 janvier 1954
Notre Révolution a vu le jour en lutte contre l’injustice, contre la tyrannie; voyant comme celle-ci poursuivaient nos compagnons jour après jour, les assassinaient, les torturaient, et notre peuple s’est éduqué dans la haine la plus profonde envers le crime, l’injustice, la torture, les violations de la personne. […] Notre peuple s’est éduqué dans ces principes, qui sont devenus pour lui  une valeur, une culture. Si quelque chose caractérise notre Révolution, c’est sa loyauté aux principes.
Renvoi au texte original: Clôture la Septième Conférence de l’Association américaine des juristes, 17 septembre 1987

"Cuba a pu faire beaucoup de choses pour l'homme par des méthodes extraordinairement humaines. Dans ce pays soumis au blocus on n'a jamais eu de disparus; dans ce pays soumis au blocus, il n’y a pas d’escadrons de la mort qui tuent même des enfants dans les rues; dans ce pays soumis au blocus, personne ne peut parler d'un seul cas d'assassinat politique. Et qui plus est, comme je l'ai dit à beaucoup de gens, dans ce pays, qui lutte contre cet empire, il n'y a pas un seul cas de torture, même pas un cas (...)"

Renvoi au texte original: DISCOURS PRONUNCÉ PAR LE COMMANDANT-EN-CHEF FIDEL CASTRO À LA CÉRÉMONIE DE CLÔTURE DE LA DEUXIÈME RENCONTRE MONDIALE SUR L'ENSEIGNEMENT SPÉCIAL. Théâtre «Karl Marx», La Havane, Le 20 juin 1998

"Pas un mot de ses innombrables victimes, de ses attentats à la bombe, ces dernières années, contre des installations touristiques, de ses dizaines de plans financés par le gouvernement étasunien pour me tuer. Comme s’il n’avait pas suffi à Bush d’outrager le nom de Cuba en installant sur le territoire illégalement occupé de Guantánamo un épouvantable centre de tortures semblable à celui d’Abou Ghraib et qui, une fois connu, a horrifié le monde. Comme s’il ne lui avait pas suffi de l’action cruelle de ses prédécesseurs. Comme s’il ne lui avait pas suffi de contraindre un pays pauvre et sous-développé comme Cuba à dépenser cent milliards de dollars en trop. Accuser Posada Carriles, c’était s’accuser lui-même!"
 
(...)  
 
"Comme s’il n’avait pas suffi de l’invasion mercenaire de Playa Girón (...)"  
 
"Comme s’il n’avait pas suffi de la crise des Missiles, en octobre 1962, qui a mené le monde au bord même d’une guerre thermonucléaire totale, quand les bombes de l’époque étaient déjà cinquante fois plus puissantes que celles d’Hiroshima et de Nagasaki".
 
"Comme s’il n’avait pas suffi de l’introduction dans notre pays de virus, de bactéries et de micro-organismes visant des plantations et le cheptel, voire, même si cela semble incroyable, des êtres humains. Ce sont des laboratoires étasuniens, en effet, qui ont mis au point certaines de ces substances pathogènes que des terroristes avérés au service du gouvernement des Etats-Unis ont ensuite introduit à Cuba".
 
"(...) l’injustice énorme qui consiste à maintenir en prison cinq patriotes héroïques qui, accusés d’avoir fourni des informations sur des activités terroristes contre leur pays, ont été condamnés d’une manière illégitime à des peines de jusqu’à deux réclusions à vie pour une même personne et qui supportent stoïquement, chacun dans un pénitencier différent, de cruels sévices".

Renvoi au texte original: Réflexions "La réponse brutale", 10 avril 2007

"Votre accusation contre les révolutionnaires internationalistes cubains – vous affublez l’un d’eux, capable de « torturer à mort un prisonnier », du surnom de Fidel – est absolument immorale.
 
Je me permets de vous le rappeler, M. McCain : les commandements de la religion que vous professez vous interdisent de mentir. Vos années de prison et les blessures que vous avez reçues à la suite de vos attaques contre Hanoi ne vous exonèrent pas du devoir moral de la vérité".

Renvoi au texte original: REFLEXIONS "LE CANDIDAT RÉPUBLICAIN" (Première partie), 10 février 2008

"Vous accusez les révolutionnaires cubains d’être des tortionnaires. Je vous invite sérieusement à présenter un seul cas de torture parmi les plus de mille envahisseurs capturés après les combats de Playa Girón. J’étais là, sur place, pas à l’abri d’un lointain poste de commandement. J’ai fait personnellement, aidé d’autres combattants, de nombreux prisonniers ; je suis passé devant des escouades armées toujours dissimulées dans les bois qui auraient pu faire feu, mais n’en firent rien, paralysées par la simple présence sur place du chef de la Révolution. Je regrette d’avoir à mentionner ce genre de fait qui peut passer pour un éloge personnel, ce que je déteste sincèrement".

Renvoi au texte original: REFLEXIONS "LE CANDIDAT RÉPUBLICAIN" (Première partie), 10 février 2008

"McCain a-t-il pensé une fois ou l’autre aux Cinq Héros antiterroristes cubains enfermés dans des prisons solitaires comme celles qu’il dit détester, contraints de se présenter devant un jury de la Petite Havane pour des crimes qu’ils n’ont jamais commis, dont trois ont été condamnés à la prison à vie – et l’un à deux prisons à vie – et les deux autres à dix-neuf ans et quinze ans de privation de liberté ? Sait-il que les autorités de son pays ont reçu des informations qui auraient pu éviter la mort d’Etasuniens dans des attentats terroristes ?
 
Connaît-il les activités de Posada Carriles et d’Orlando Bosch, responsables de l’attentat à la bombe commis contre un avion de passagers cubains en plein vol et de la mort de ses soixante-treize occupants ?
 
Pourquoi ne parle-t-il pas de ça aux élèves militaires d’Annapolis ?
 
Les Héros cubains sont en prison depuis bientôt dix ans. Ils n’ont jamais assassiné ni torturé personne. Ne les accusez pas maintenant d’être allés au Vietnam torturer des pilotes étasuniens".

Renvoi au texte original: Reflexions: "Le candidat républicain" (Troisième partie), 12 février 2008