Citas

« Celui qui a besoin d’armes, c’est l’impérialisme, parce qu’il est vide d’idées. Il en a besoin pour maintenir par la force ce système ignominieux, pour maintenir toutes ces situations dont on a parlé ici. En revanche, si vous avez des idées, vous pouvez les défendre et les faire triompher, parce que vous n’avez même pas besoin d’armes pour ça, à condition qu’elles soient capables de conquérir les grandes masses. Nul ne peut prétendre régler par la force la contradiction entre le socialisme et le capitalisme, il faut être fou pour le croire. Et ceux qui y croient, ce sont les impérialistes, qui conservent pour ça des bases militaires partout dans le monde, qui menacent tout le monde, qui interviennent partout. »
Renvoi au texte original: À la clôture des Rencontres sur la dette extérieure de l’Amérique latine et des Caraïbes, 3 août 1985

"Si le socialisme ne veut rien retirer à personne, pas une parcelle de terre, s'il ne veut exploiter le travail, et la sueur de personne, pourquoi aurait-il besoin d'armes ? Seul l'impérialisme, avec ses agressions et ses menaces constantes, est responsable de nos dépenses en armes".

Renvoi au texte original: Cloture de la rencontre sur la Dette Extérieure de L’amérique Latine et des Caraïbes, Palais des Congrès, le 3 août 1985
“L’importance de Playa Girón n’est pas dans l’ampleur de la bataille, dans l’héroïsme des combattants : l’importance historique capitale de Playa Girón, ce n’est pas ce qui est arrivé, mais ce qui n’est pas arrivé grâce à elle !
Renvoi au texte original: Pour le vingt-cinquième anniversaire de la victoire de Playa Girón (La Havane), 19 avril 1986
Il faut rappeler qu’en un jour pareil, une après-midi pareille, nous avons proclamé le caractère socialiste de la Révolution. C’était en quelque sorte la première grande salve d’artillerie en riposte à l’agression.
Renvoi au texte original: Pour le trente-cinquième anniversaire de la victoire de Playa Girón (Matanzas), 16 avril 1996
“Ce que les individus qui commettent de grands crimes contre les peuples sont incapables de s’imaginer, dans l’ivresse de leur impunité et oublieux de l’éphémère de leur pouvoir, c’est que la vérité finit toujours, tôt ou tard, par se frayer un passage : depuis ceux qui crucifièrent le Christ parce qu’il apportait un message d’amour et de solidarité aux pauvres et opprimés de Rome, voilà deux mille ans, jusqu’à ceux qui ont enfermé Nelson Mandela dans un cachot pendant vingt-sept ans parce qu’il luttait, en plein XXe siècle, contre le système odieux de l’apartheid. »
Renvoi au texte original: A l’inauguration du Monument aux victimes du sabotage aérien de la Barbade, 1er août 1998
« […] la loi d’Ajustement cubain est l’usine de mort qu’ils ont créée, et ils doivent la fermer. Sur ce point, nous ne transigeons pas. Notre position est absolument décidée. Nous nous battrons jusqu’à la disparition non seulement de la loi d’Ajustement, mais aussi de la loi Torricelli, de la loi Helms-Burton, du blocus et de toutes les conspirations contre notre pays qui durent depuis plus de quarante ans. »
Renvoi au texte original: À la conférence de presse à la clôture du Deuxième Festival international du havane, 4 mars 2000
Qu’il est grand notre peuple ! Qu’elle est invincible, une idée juste ! Qu’il est important de croire en l’homme ! Qu’il est beau de lutter pour de grands idéaux ! Que de lumière et de bonheur un petit enfant innocent peut-il prodiguer au peuple qui a été prêt à mourir pour l’un de ses plus tendres fils !
Renvoi au texte original: À la remise de L’Ordre Carlos Manuel de Céspedes à Juan Miguel González, 5 juillet 2000